Cyril a brassé ses premières bières en 2016, à Mardié, dans une dépendance aménagée de sa maison : « J’avais gardé mon travail à mi-temps que j’ai quitté en 2017 pour me lancer à 100 %. Au départ, je brassais 500 litres et puis au fur et à mesure de la demande, j’ai augmenté la production », explique ce dernier. Ne trouvant pas de bâtiment à louer à un prix correct en zone industrielle, il fait construire sur un terrain, un pré qui lui appartient, un bâtiment bien plus spacieux pour l’activité de brasseur. « Mon épouse, Clara, est entrée dans l’entreprise, nous y sommes donc deux désormais, nous avons racheté des cuves. L’idée, c’est de rester une entreprise familiale, nous avons brassé 43 000 litres en 2022, c’est ce qui nous permet de couvrir le crédit, le matériel, nos salaires », continue Cyril. Si en 2016, la brasserie du Vauret proposait cinq bières différentes, auxquelles s’ajoutaient des bières éphémères, elle en propose aujourd’hui quatorze. Ces bières bio, sont produites non filtrées, non pasteurisées, et refermentées en bouteille. Elles sont également brassées « avec amour et musicalité ». Parmi les classiques, L’Avallée de la Loire, la blonde et l’ambrée, arrivent en tête des ventes, suivies de l’Hippie Ale (IPA) devant la blanche. Côté musique, on rencontre la Dark Side of the Mousse (brune trappiste), la One Love One Hope en hommage à Bob Marley, la Honey For Nothing au miel, qui rappelle les Dire Straits… Cyril est en effet musicien et joue de la guitare, il a trouvé une façon d’allier ses deux passions. Cet été, il présente une bière blonde au poivre de java faite en collaboration avec un restaurateur d’Ingré, la pizzeria Nuanzza. La période estivale accueille aussi des concerts à la brasserie certains samedis (le prochain se tient le 8 juillet !), et fait bar sur place les jeudi et vendredi après-midi de 16h à 21h.